JEUDI 4 JUILLET 2024
Evangile de Matthieu 9, 1-8
Notre Seigneur Jésus monta en barque, refit la traversée et alla dans la ville de Capharnaüm. Voici qu’on lui amenait un paralytique, couché sur une civière. Voyant leur foi, notre Seigneur Jésus dit au paralytique : « Confiance, mon enfant : tes péchés sont remis. » Aussitôt quelques scribes se dirent en eux-mêmes : « Cet homme blasphème. » Mais connaissant leurs pensées, notre Seigneur Jésus dit : « Pourquoi ces pensées mauvaises dans vos cœurs ? Quel est le plus facile, de dire : ‘’Tes péchés sont remis’’ ; ou se dire : ‘’Lève-toi et marche’’ ? Eh bien ! sachez que le Fils de l’homme a le pouvoir sur la terre de remettre les péchés : Lève-toi, dit-il alors au paralytique, prends ta civière et retourne chez toi. » Il se leva et s’en alla chez lui. A cette vue, la foule fut saisie de crainte et rendit gloire à Dieu d’avoir donné une telle puissance aux hommes.
© Source Médiaspaul – Traduit par Robert TAMISSIER
Au cœur de notre vie
Aujourd'hui, nous méditons sur un passage puissant de l'Évangile selon Matthieu, chapitre 9, versets 1 à 8. Ce texte raconte l'histoire de notre Seigneur Jésus guérissant un paralytique, un récit riche en enseignements pour notre vie spirituelle, en particulier pour ceux d'entre nous qui se sentent éloignés de l'Église institutionnelle ou en retrait de leur communauté.
Pour bien comprendre ce passage, nous devons nous replacer dans le contexte de l'époque. Notre Seigneur Jésus vivait dans une société profondément religieuse, où les rites et les traditions avaient une place centrale, très importante. La maladie, et en particulier la paralysie, était souvent perçue comme une conséquence directe du péché. Ainsi, la guérison physique par notre Seigneur Jésus a une double signification : elle rétablit la santé corporelle, mais aussi la dignité et la spiritualité de la personne.
Notre Seigneur Jésus commence par pardonner les péchés du paralytique avant même de le guérir physiquement. Ce geste nous rappelle que la guérison spirituelle précède souvent la guérison physique. Pour ceux d'entre vous qui se sentent éloignés de l'Église ou qui vivent des moments de doute et de retrait, ce passage est un rappel que la foi et le pardon sont toujours accessibles, indépendamment de notre situation ou de notre distance par rapport à l'Église.
Un aspect crucial de ce récit est la foi des amis du paralytique. C'est leur foi qui pousse notre Seigneur Jésus à agir. Cela nous enseigne que notre foi et notre soutien mutuel peuvent avoir un impact profond sur ceux qui sont dans le besoin.
Les scribes, représentants de l'institution religieuse, doutent et accusent notre Seigneur Jésus de blasphème. Leur réaction nous rappelle que la rigidité et les jugements humains peuvent souvent nous éloigner de la véritable essence de la foi. Notre Seigneur Jésus nous montre que l'amour et le pardon de Dieu transcendent les structures humaines et les traditions. Pour ceux d'entre nous qui se sentent jugés ou exclus, ce passage est un réconfort : le véritable pouvoir de la foi réside dans la relation directe avec Dieu, notre Père et au-delà des institutions.
Enfin, notre Seigneur Jésus ordonne au paralytique de se lever, de prendre sa civière et de rentrer chez lui. Cette injonction est une invitation aussi à l'action. Pour nous aussi, il s'agit d'un appel à nous relever de toutes nos paralysies , à laisser derrière nous nos doutes et nos peurs.
Même si nous sommes en dehors de l’Église, en retrait des communautés, notre Seigneur Jésus nous montre que l'amour de Dieu n'est pas limité par les institutions humaines et que nous pouvons toujours trouver la guérison et la paix en nous tournant vers Lui avec foi dans notre sphère privée. Il nous rappelle que chaque âme est précieuse à ses yeux et que son amour transcende les barrières et les distances. En nous rapprochant de Lui par la prière et la méditation de ses enseignements, nous découvrons une relation personnelle et profonde avec le Dieu, notre Père, une relation qui nourrit notre esprit et nous apporte une sérénité véritable. Peu importe où nous nous trouvons physiquement ou spirituellement. Soyons assurés que la grâce de Dieu est à la portée de tous, prête à nous envelopper et à nous guider sur le chemin de la rédemption et de l’amour inconditionnel.
Que Dieu nous garde
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